Il est des penseurs qui creusent la surface du monde, et d’autres qui en dévoilent la trame cachée. Alexandre Grothendisck appartenait à cette seconde lignée. En révolutionnant la géomérie algébrique, il a montré que les structures visibles ne sont que des ombres portées sur un espace plus profond, un lieu où se tissent des relations invisibles, où chaque point s’ancre dans un réseau d’interdépendances.
À travers ses concepts de schémas, de topos et de motifs, il a bâti une langue nouvelle pour décrire les structures sous-jacentes du réel, révélant que derrière la complexité apparente se cachait une harmonie impalpable. Or, qu’est-ce qu’une nation sinon une structure tissée d’histoires, de mythes, de flux économiques et culturels, d’ombres et de résonances ?
Si Grothendieck a conçu une mathématique du sous-jacent, le Natiomètre pourrait être son prolongement appliqué aux sociétés humaines : une géométrie invisible des peuples et des civilisations, un outil capable d’explorer les structures profondes des nations.
Ainsi, le Natiomètre pourrait être à la gouvernance des peuples ce que la géométrie algébrique fut à la science des formes : une révélation des lois secrètes qui façonnent le destin collectif.
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