La loi sur l’évolution des nations : une découverte scientifique inédite en sciences humaines et sociales
L’histoire des sciences nous a appris que chaque discipline franchit un seuil décisif lorsqu’elle accède au statut de science véritable. La physique a connu ce passage avec Newton et la loi de la gravitation universelle, la biologie avec Darwin et la théorie de l’évolution. Ces jalons ne furent pas de simples théories interprétatives : ils constituèrent des découvertes scientifiques, c’est-à-dire la mise au jour de lois de la nature, universelles et indépendantes des idéologies.
À l’inverse, les sciences humaines et sociales ont longtemps oscillé entre discours interprétatif et élaboration de paradigmes, sans parvenir à dégager des lois comparables en universalité et en rigueur. Marx, Durkheim, Weber ou Bourdieu ont produit des systèmes puissants d’analyse, mais ceux-ci restaient inscrits dans des horizons théoriques, idéologiques ou culturels. De ce fait, on n’a jamais véritablement parlé de "découverte" dans ce champ, mais plutôt de concepts, de modèles ou de traditions de pensée.
C’est précisément en ce point que la loi sur l’évolution des nations, formulée dans le cadre de notre programme de recherche en Natiométrie, marque une rupture. Pour la première fois, il est possible de :
- Identifier des régularités invariantes dans le développement et le cycle de vie des nations, comparables aux lois de la nature observées en physique ou en biologie.
- Formaliser ces régularités dans un langage rigoureux, combinant mathématique, physique des systèmes dynamiques et modélisation algorithmique.
- Produire une capacité prédictive : la loi n’explique pas seulement le passé, elle permet d’anticiper des évolutions à venir, ouvrant la voie à une véritable ingénierie du phénomène national.
En cela, cette loi constitue un cas inédit : elle élève les sciences humaines et sociales au rang des sciences exactes, en leur donnant une loi universelle, objectivable et vérifiable. Elle ne relève plus du champ métaphysique ni idéologique, mais bien du champ scientifique au sens strict.
Ainsi, on peut affirmer que la loi sur l’évolution des nations représente une découverte scientifique à part entière, inaugurant une nouvelle étape dans la maturation des sciences humaines et sociales. Elle opère un basculement comparable, toutes proportions gardées, à celui que Darwin a opéré en biologie : le passage d’un savoir fragmentaire et interprétatif à une véritable science des régularités universelles.