Du cosmopolitisme antique à la Natiométrie : une nouvelle étape dans l’histoire des mouvements internationaux.
L’histoire de l’humanité est rythmée par de vastes projets collectifs cherchant à dépasser les frontières immédiates pour proposer une organisation plus large, plus juste, ou plus puissante du monde.
Depuis le cosmopolitisme stoïcien de l’Antiquité, en passant par les grandes religions universelles, les Lumières, l’Internationale socialiste, ou encore la mondialisation libérale et capitaliste, chaque génération a rêvé d’un ordre supérieur englobant les nations. Mais ces projets, souvent visionnaires, ont toujours été marqués par les limites de leur époque : domination impériale, réduction idéologique, inégalités structurelles ou conflits hégémoniques.
La Natiométrie, portée aujourd’hui par la Société Internationale de Natiométrie, se présente comme une nouvelle étape de ce long récit : non pas une idéologie ni une utopie, mais une science émergente qui ambitionne de mesurer, diagnostiquer et accompagner le phénomène-nation en tant que méta-système vivant. À travers le Natiomètre, elle propose une révolution comparable à celle de la cartographie au XVe siècle ou de l’informatique au XXe : donner à l’humanité une boussole civilisationnelle.
Dès lors, comment inscrire la Natiométrie dans la généalogie des grands mouvements internationaux de l’histoire, tout en en révélant la singularité irréductible ?
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