#entreprise | BlackRock injecte 2 Mds€ pour créer une coentreprise de data centers avec ACS
➡️ BlackRock a annoncé un accord majeur avec le groupe espagnol ACS pour former une joint-venture de centres de données, un deal évalué jusqu’à 2 milliards d’euros.
➡️ Structure de l’accord
🔹1 Md€ versé immédiatement par BlackRock Global Infrastructure Partners.
🔹Jusqu’à 1 Md€ supplémentaire via des paiements conditionnés à l’atteinte de jalons.
🔹Répartition du capital : 50 % BlackRock 50 % ACS.
➡️ Ce que la JV contient
🔹ACS apporte :
🔹1,7 gigawatt de projets de data centers en développement.
🔹Des actifs stratégiques en Europe, aux États-Unis et en Australie.
🔹ACS examine déjà d’autres actifs potentiels en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.
➡️ Pourquoi ACS ?
🔹Le groupe de Florentino Pérez mise fortement sur :
🔹Les data centers, activité à très forte marge.
🔹Le marché américain, où sa filiale Turner est le premier constructeur du pays.
🔹Une explosion de la demande : +138 % de commandes de data centers en 2024.
➡️ Le contexte : la ruée mondiale vers l’infrastructure IA
🔹Les Big Tech et les investisseurs se livrent à une course massive aux data centers :
🔹Un consortium dirigé par BlackRock, MGX, Microsoft et Nvidia a racheté Aligned Data Centers pour 40 Mds$, l’un des plus gros deals du secteur.
🔹Les géants tech devraient dépenser 400 Mds$ cette année dans l’infrastructure d’IA (estimations Morgan Stanley).
🔹Les fournisseurs d’équipements comme Nvidia et SK Hynix explosent.
🔹Les startups IA comme OpenAI et Anthropic atteignent des valorisations historiques.
➡️ Ce que cela révèle
🔹BlackRock accélère sa stratégie offensive sur l’infrastructure numérique, devenue le nouvel or noir de l’économie mondiale.
🔹ACS se transforme en acteur clé du développement de l’infrastructure IA, avec un pipeline mondial et des marges record.
🔹La consolidation du secteur s’intensifie, tirée par une demande de puissance de calcul qui ne faiblit plus.
Et si elle n'était pas née du troc ? Une étude bouscule l'histoire de la monnaie.
En réexaminant archives et objets archéologiques, un anthropologue remet en cause le récit dominant : d'après lui, la monnaie n'aurait pas été inventée pour simplifier les échanges marchands, mais serait née pour consigner dettes et impôts au moyen de bâtons de comptage.
https://www.geo.fr/histoire/et....-si-elle-n-etait-pas
Briser les boîtes noires : le pari européen.
L’Europe a une fenêtre stratégique rare : transformer l’IA opaque en infrastructures explicables. Le monde court après la performance brute ; notre avantage peut être ailleurs — la confiance opérationnelle. Pas celle des slogans, mais celle qui se mesure : traçabilité, auditabilité, recours effectif, et explications utiles au bon niveau (citoyen, régulateur, ingénieur).
Pourquoi maintenant ?
1️⃣ Droit : l’IA Act impose aux systèmes à haut risque (crédit, santé, emploi, justice…) d’être explicables et supervisés.
2️⃣ Tech : la recherche en interprétabilité progresse, mais les modèles restent massivement opaques.
3️⃣ Marché : chaque scandale (assurances, crédit, plateformes) alimente un déficit de confiance qui coûte cher.
📌 Un standard européen est possible :
Explication proportionnée : simple pour l’usager, technique pour l’auditeur, précise pour l’ingénieur.
Traçabilité by design : versionnage, logs, “model cards” obligatoires.
Recours réel : droit d’explication spécifique, réévaluation humaine pour les décisions sensibles.
Stress-tests réguliers : biais, discriminations, sécurité.
Data trusts : mutualiser la preuve et déclencher des audits collectifs.
Clause “no dark box” : interdiction d’acheter ou d’intégrer un système non auditables dans le public.
🧭Feuille de route :
Cartographier les modèles utilisés dans le public et les secteurs critiques.
Kits pratiques IA Act pour administrations et entreprises (logs, checklists, rapports).
Bancs d’essai santé/emploi/transport comparant modèles opaques vs. explicables.
Label “XAI-EU Ready”, avantage compétitif et accès facilité aux marchés publics.
Formation des décideurs (juges, acheteurs, inspecteurs) à lire et exiger des explications.
L’objection classique : « Les modèles opaques sont plus performants ». Mais :
Dans beaucoup de cas critiques, un modèle explicable suffit. Quand seul l’opacité atteint le niveau, il faut garde-fous et surveillance continue.
Le but n’est pas la curiosité scientifique, mais la gouvernabilité : diagnostiquer, corriger, réparer.
🎯Ce que l’Europe doit viser : transformer la transparence en marque industrielle. Les champions de demain vendront des performances explicables et auditables, compatibles avec les tribunaux comme avec les usagers Si nous n’agissons pas, d’autres imposeront leurs boîtes noires et leurs biais. Si nous agissons, nous exportons un cadre, des outils et une marque de confiance. Briser les boîtes noires, ce n’est pas ralentir l’IA : c’est la rendre négociable, réparable et légitime. C’est l’ADN européen — et notre meilleur avantage compétitif.
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L’économie hashtag#space vient de franchir la barre des 596 milliards de dollars en 2024.
Elle est plus grande que jamais, mais ce qui est plus important, c’est là où la croissance se produit.
308 milliards de dollars en solutions activées (services et applications alimentés par l’infrastructure spatiale).
224 milliards de dollars sur le marché spatial (satellites, lancement, fabrication).
61 milliards de dollars en R&D de l’agence et des coûts sans contrainte.
Cela montre une tendance claire.
L’espace est un écosystème qui relie la fabrication, les données, la défense, la connectivité et les applications basées sur l’IA.
Qui sont les grands acteurs ?
Les États-Unis sont en tête avec NASA - National Aeronautics and Space Administration , le DoD, SpaceX Blue Origin, Amazon Project Kuiper et un écosystème privé florissant.
L’Europe se développe grâce à European Space Agency - ESA, Airbus Defence and Space, OHB SE, Thales Alenia Space et aux nouveaux programmes de connectivité et de navigation sécurisées de l’UE.
L’Asie (Chine, Inde, Japon) est en pleine expansion, y compris les plans lunaires de la Chine et le secteur spatial commercial en pleine croissance de l’Inde.
Pour l’industrie de l’aérospatiale et de la défense, la voie est claire.
Les services satellitaires, l’innovation en matière de lancement et les technologies spatiales à double usage domineront les priorités d’investissement.
L’avenir est une question d’interopérabilité.
Les gouvernements, les donneurs d’ordre et les start-ups doivent collaborer pour fournir des solutions spatiales évolutives, sécurisées et commercialement viables.
Les opportunités sont vastes, mais les risques de fragmentation le sont tout autant.
Les régions et les entreprises qui se coordonnent le mieux donneront le ton de la prochaine décennie de leadership spatial.
Qu’en penses-tu?
La prochaine vague de croissance proviendra-t-elle des programmes gouvernementaux, ou les constellations commerciales et les technologies à double usage prendront-elles les devants ?
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Visuel par Visual Capitalist | Perspectives d’experts de l’industrie de l’aérospatiale et de la défense : Dionysia Leolei
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